L’homme est un joueur d’échecs

Chaque tableau met en scène deux personnages assis à une table.

Ils contemplent la pièce unique d’un jeu imaginaire s’apparentant à une partie d’échecs.

Chaque personnage symbolise un des accueils réservé à la création que j’ai dépeint dans ses extrêmes : l’enthousiasme versus le doute !

Un enfant est présent de manière atemporelle à leur table. Il représente l’innocence constante qui le caractérise.

Cet enfant n’est pas uniquement un lien visuel entre les tableaux ; il permet également d’appréhender ou de rappeler ce que nous savons de la postérité de ces créations.

 

Pourquoi des Tours ?

Parce que toutes celles que j’ai retenues évoquent l’éternelle démesure de l’homme dans son rapport à la création.

 

Aucun de mes personnages n’est le fruit du hasard :

Mon travail n’est pas seulement basé sur des références historiques mais aussi sur l’histoire de l’art. À cet effet, j’ai effectué des emprunts ciblés dans différents tableaux de Maîtres ou évoqué des physionomies phares qui ponctuent cette histoire : Peter Bruegel l’Ancien, Caravage, Rodin, Brunelleschi, Honoré Daumier, Marcel Duchamp et Damien Hirst.

 

L’enfant, un arbitrage discret du jeu…

Babel : le Déluge révélé dans une confrontation biblique

Le Duomo : une réflexion entre modernisme et l’humanisme

Les Twin Towers : après le 11 septembre…

Burj Khalifa : une rencontre artistique au sommet d’une économie globale.

 

Comment Nous recevons la création ?

Dans ce polyptyque un seul tableau inverse la place des joueurs « positifs » et « négatifs ». Cette inversion de la composition est intentionnelle et me permet de faire ressortir ma confiance en l’avenir de la création. Dans ce tableau en question, Picasso nous regarde : peut-être aurait-il foi en nous, en tant que potentiels futurs créateurs ?

 

La nappe blanche

Tout au long des tableaux, ce blanc immaculé de la nappe symbolise la page blanche devant laquelle se trouve toute la création humaine à venir….