Quand je serai grand, je serai...

L’homme s’est toujours investit dans le travail. C’est peut être parce qu’au delà de la nécessité de gagner sa vie, il s’identifie à son activité.

 

Idéalement on voudrait aimer son métier, pouvoir en vivre, en être fier et, au bout du compte, pouvoir le transmettre. Travail serait alors synonyme d’épanouissement, revenus, reconnaissance sociale et donnerait un sens à la postérité.

Je suis un self-made man !

Pendant les 30 glorieuses, le chômage n’est pas d’actualité. Les « jeunes cadres dynamiques » n’ont pas encore fait leur apparition sur le marché du travail.

Que l’on soit passé par la case études ou pas, le travail permet l’ascension sociale et hiérarchique voire même l’accomplissement de soi.

D’une certaine manière, le travail s’est affranchi du labeur…

 

Quel stress !

Il est désormais question de stress, de maladies professionnelles, de suicides comme si nous avions perdu le point d’équilibre entre productivité et activité…. Au centre, il y a pourtant l’Humain qui reste l’unité de production la plus sensible, forte, surprenante et fantaisiste jamais imaginée par l’Homme. En l’occurrence c’est une femme qui, comme Arachné, tisse une solution dans cette pelote de fils d’ordinateurs… Avant de refaire du Zola version 21ème siècle, ne pourrait-on pas repenser cette voie là ?